On avait pour habitude de retrouver Ophélie Meunier le dimanche avec "Zone interdite" sur M6, mais voilà que l’ancienne élève du lycée Massena de Nice viendra égayer nos samedis avec "La grande semaine", un nouveau rendez-vous organisé sous forme de talk durant lequel Ophélie Meunier, accompagnée d’une bande de chroniqueurs, va nous offrir une séance de rattrapage sur l’actualité des derniers jours avec un ton léger et convivial.
Pour l’accompagner dans cette nouvelle émission, des têtes connues comme Chicandier, Philippe Manœuvre, Énora Malagré, Valérie Expert, mais aussi des visages moins connus du grand public comme Emeric Berco, Anne-Sophie Girard ou Thomas Croisière. Avant la grande première, ce samedi, Ophélie Meunier nous en dit plus.
Pourquoi lancer ce nouveau rendez-vous maintenant?
On travaille sur ce projet depuis plusieurs mois et on était prêt. Ce n’est pas une fenêtre de sortie classique, comprendre ni septembre ni janvier, mais on était prêt alors pourquoi attendre? "Le juste prix" avec Eric Antoine a démarré en février, par exemple. Quand tous les feux sont au vert, il faut se lancer. Et puis, on arrive dans les beaux jours, cela coïncide aussi avec le ton de l’émission qui se veut léger.
C’est aussi un grand changement pour vous, vous n’avez encore jamais présenté de talk.
C’est un challenge mais cela faisait plusieurs années qu’avec M6 on voulait se lancer dans ce projet. On avait évoqué différents formats pour, finalement, s’arrêter sur un talk. Je vais être très bien entourée, on a fait plusieurs émissions tests et la complicité s’est rapidement créée entre nous. On va se porter les uns les autres.
Ce projet est une page blanche, est-ce excitant ou stressant?
Les deux à la fois. On se pose mille questions, c’est sain de s’interroger. On a envie de bien faire, on va commettre des erreurs car on débute mais on va vite s’ajuster.
C’est une émission de bande, comment se construit-elle sur le papier?
La bande est l’élément fondateur du succès, ou non, de l’émission. Dès le départ, on a eu une vision globale pour la bande, on ne voulait pas quelqu’un de particulier pour, ensuite, construire autour de lui. L’idée est d’avoir des experts dans leur domaine. Et puis cela a aussi été une histoire de rencontres. Il y avait des évidences car c’est important d’avoir des repères, des gens que l’on connaît comme Philippe Manœuvre, mais aussi des nouvelles têtes moins connues du grand public qui vont se révéler.
Le talk est un domaine où la concurrence est féroce, comment allez-vous vous démarquer?
Je remarque que "Quotidien", "TPMP" et "C à vous" sont diffusés en même temps en semaine, s’adressent à trois publics différents et chacun cartonne. Il y a de la place pour tous. On va être diffusé uniquement le samedi, on va pouvoir prendre un peu plus de recul sur l’actualité et c’est une émission de chroniques avant tout, de bande, de partage. On va rire et apprendre des choses.
C’est une case qui ouvre sur le samedi soir, on veut accompagner les gens dans une forme de lâcher prise. J’ai conscience de la dureté de l’époque, je le vois bien avec "Zone interdite", nos choix éditoriaux vont nous permettre d’avoir un ton plus léger. Je ne fais pas cette émission pour avoir une bouchée d’oxygène par rapport à l’actualité, je n’étais pas dans l’urgence absolue de vivre ça.
Quel sera votre rôle?
Celui d’une cheffe de bande. Je vais accueillir le public, créer le débat en plateau, présenter et porter l’équipe, faire les interviewes des invités. J’ai 36 ans, j’apprends tous les jours et c’est génial de pouvoir se frotter à un nouvel exercice, même si c’est vertigineux.
L’émission sera-t-elle en direct?
Non, nous allons enregistrer en fin de semaine. C’était plus simple pour la production, afin de donner du rythme au montage pour rendre l’émission dynamique, et pour aussi coller aux emplois du temps des invités qui sont, souvent, plus disponibles en semaine. Il y aura deux invités par émission, mais ça peut évoluer. On vous garde la surprise de nos premiers invités pour ne pas se les faire piquer (rires).
"La Grande Semaine", tous les samedis à partir de 17h45, sur M6.
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